Pour être imputable au service, l’accident dont a été victime le fonctionnaire doit être survenu dans l’exercice des fonctions ou à l’occasion de celles-ci et résulter de l’action violente et soudaine d’une cause extérieure provoquant une lésion du corps humain. Il appartient au fonctionnaire d’apporter la preuve de l’accident et de sa relation avec le service. Le fait que l’accident soit survenu sur le lieu et pendant les heures de travail ne présume pas l’imputabilité au service. En effet, l’accident de service doit être corroboré par d’autres présomptions ou d’autres moyens de preuve qui découlent de l’enquête menée par l’autorité administrative. Désormais, il n’est plus nécessaire de consulter la commission de réforme, en cas d’arrêt de travail pour accident ou maladie imputable au service d’une durée supérieure à 15 jours, lorsque l’imputabilité au service est reconnue par l’administration. Lorsque l’administration est amenée à se prononcer sur l’imputabilité au service d’une maladie ou d’un accident, elle peut, en tant que de besoin, consulter un médecin expert agréé. (Décret n° 2008-1191 du 17 novembre 2008 relatif aux commissions de réforme et au comité médical supérieur dans la fonction publique de l’Etat, dans la fonction publique territoriale et dans la fonction publique hospitalière).